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    Je me sens souvent perdu sur une scène étrangère

    Comme une eau démontée et meurtrière

    Des vagues douces devenues amères

     

    Pourtant sous tant de grandes et de petites misères

    Malgré le vacarme alarmant des flots de l'univers

    Je trouve un abri paisible qui du danger me libère

    Si dans ma mémoire, je cherche ce phare bienveillant et très cher

    Qui guide tous ceux qui sont perdus en mer

     

    Je le vois briller au loin par intermittence

    Ce clignotement régulier aiguise ma désir'ance

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L'année est passée, une autre la suit

    Les jours pareils aux nuits sont des défis

    Nous nous lèverons au devant du soleil qui luit

     

    Une simple griffe, une petite encoche

    Pour éviter que le souvenir s'effiloche

     

    La misère dans le monde qui nous entoure

    La guerre qui frappe encore toujours

    L'inégalité à chaque coin d'une rue

    L'intolérance qui augmente ses recrues

     

    Sur des murs de longue date qui s'effritent

    Autant d'affreuses vérités refoulées

    Comment sommes-nous arrivés là

    Après cette étrange vie que nous avons menée

     

    Nous avons accepté tout

    Comme une chose nécessaire

    Nous étions toujours tellement disponibles

    Prêts à saisir tous les prétextes

    Toutes les aventures

     

    Nous n'avons pas laissé passer une seule chance de changement

    Alors cette fatigue soudaine

    C'est peut-être une chose normale

    Qui devait venir lentement

    Un jour ou l'autre

    Parce qu'il faut bien s'arrêter de marcher

     

    Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure

    Qu'au néant destructeur le temps vient de donner

    Et vous trouverez toujours depuis l'heure première

    Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois

     

    J'appuie ma tête contre la chaise

    Et j'attends

     

    L'existence envahie par l'habitude

    Me conduit souvent à la solitude

    Les jours passent comme des étoiles filantes

     

    D'une course effrénée va le monde

    Les terres se séparent

    Les océans dérivent

    Des fractures se dissipent des vapeurs de sang mêlées au sel

    Qui restent sur nos lèvres avec le goût des triomphes illusoires

     

    Et cela suffit bien

     

    Comme la barque lisse

    Qui porte la dérive

    Se noue et se dénoue du même mouvement

    Le temps qui va passer laisse déjà ses traces

     

    Aller d'un bout du mur à l'autre

    Mais seulement sur un côté

    Celui qui est face à moi

     

    Je suis l'être qui a assisté à sa propre naissance

    Et je veux croire que l'amour transcendant l'amour saint l'amour d'au delà

    De l'amour suprême

    Amour métaphysique

     

    C'est compliqué l'amour

    Aimer et être aimé

     

    J'ai longtemps pensé que toi tu pourrais peut-être me rendre un compte exact de la vision que l'on a de l'autre côté

    Tombe

    Pas sous le règne des fauves carnivores de la jungle

    Tes dents ne sont pas pointues

    Creuse pas ta tombe

     

    Corps qui tombe

    Bascule dans le vide

    Diminuer l'intensité du mouvement

     

    Et cela suffit bien ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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