• Chef d'œuvre instinctif

    Un moment de parenthèse
    Comme les regards, d'un cinéma muet
    Des chambres visitées par l'air
    Désenchanté par les rêves perdus

     

    Sur le drap bleu du ciel des têtes flamboyantes piquent des soleils fous en vagues ondoyantes fuyant ce monde ingrat.

    Hors du temps le silence absolu berçant la quiétude pour voir ruisseler des soleils généreux.

    Joignant des pauvres mains qui élèvent à peine le calice sacré, notre siècle s'enfuit dans l'ombre des légendes.

    L'azur a dans ses yeux des pupilles menaçantes, les poings tendus vers le ciel comme un rival, certains vaincus criaient de rage et de misère, mais le silence des barricades les enterre.

    La chaleur cerne la céramique, le voile d'un nuage vient baigner de douceur et offre à la lumière l' évanescence armure d'un pan de mousseline qui lentement se meurt.

    Maint faune en son royaume, le sceptre brandi vers les seins polis dont nul songe cicatrise et vers les bras légers, insoucieux de traîtrise s'élance sous la lune au silence arrondi ...

     

    D'une âme ... Âme en incise - qui dit des blâmes ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chef d'œuvre instinctif et mots imperceptibles

    Tresser les orgues de la pluie

    Et voir mourir le vent sur des dunes lunaires

    Au cimetière des saisons

    Dans ce monde cruel

    Et pour une respiration, un souffle d'abandon

    Posséder sa vérité, la partager avec ivresse

    Que demeure à jamais ; le silence des armes

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :