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Sur le sable endormi
Va et vient savoureux mer douce et cavalière
Frôlée par la houle d'une immense crinière
Caressant la grève où, l'espace d'un instant
Les vagues de désirs effaceront le temps
Que rien ne filtre au travers
Mais qui laisse dans son sillage
Le pâle reflet d'une image
Les plages lointaines
Sont des épaves de mer
Des larmes où ne viennent
S'échouer que les regrets amers
Il me brûle, le vent salé
Qui soulève en vagues grises
Le sable froid qu'ont tant pleuré
Les âmes qui agonisent
Reste le silence paisant
Pesant sur la mer à l'infini
Qui raconte à qui l'entend
La mer est en mal d'agonie
La sirène lointaine
Répond à l'appel des perdus
Le cri des âmes en peine
Qui se noient en âmes déchues
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